La tendance "à partager" : un levier de chiffre d’affaires pour les restaurants
Le schéma alimentaire français évolue et se déstructure au gré des nouvelles générations de consommateurs qui arrivent sur le marché. Bien que celui-ci reste très traditionnel, étant donné l’attachement de la population à son patrimoine gastronomique et culturel, on assiste depuis plusieurs années à une déstructuration des repas et donc intrinsèquement à une montée des prises alimentaires alternatives. Cette nouvelle façon de se restaurer s’explique par un consommateur toujours plus pressé, qui cherche à consommer toujours plus vite et de manière beaucoup plus libre. Aujourd’hui, le consommateur souhaite manger « où il veut, quand il veut et comme il veut ».
Cette volonté de liberté et de diversité représente justement une vraie complexité pour les restaurateurs, qui se doivent de surprendre leur clientèle afin de leur faire vivre une expérience client unique.
Du côté des restaurateurs, développer une ou des gammes à partager permet de :
- Répondre aux attentes des consommateurs en renforçant le côté convivial de son restaurant,
- Proposer une alternative de consommation plus libre qu’avec une carte traditionnelle,
- Tester des produits avant de les intégrer définitivement à la carte classique,
- Générer de la vente additionnelle avec une gamme faisant office d’apéritif,
- Proposer un dîner sous un format plus attrayant et ludique.
Associée à une carte des boissons attractive, l’offre à partager et/ou afterwork peut se substituer au moment du dîner. En effet, l’afterwork est devenu un moment de consommation à part entière, avec une offre plus consistante. Ainsi, celui-ci peut faire office de dîner.
C’est d’ailleurs le concept de l’enseigne 17.45, restaurant 100% de planches apéritives. Le concept d’autonomie est poussé au sommet, puisque c’est le consommateur qui compose sa planche à partager et en choisi le format.
D’autre part, les items à partager sont une véritable aubaine en termes de vente additionnelle, à travers une communication efficace, plusieurs petites assiettes peuvent venir accompagner un verre. Pour que l’offre plaise à un maximum de personne, il faut qu’elle soit variée et que tous les régimes alimentaires puissent trouver au moins une assiette à leur convenance.
Chez The Place To, la carte du dîner a été drastiquement réduite pour laisser place à une large sélection de tapas à partager (ou pas). Ainsi, le lieu s’est peu à peu imposé comme une destination d’afterwork et génère la quasi-totalité de son chiffre d’affaires du soir grâce à cette offre.
La tendance « à partager » vient compléter celle des lieux de vie et répondre à un besoin crucial de convivialité et de sens, de plus en plus recherché par les consommateurs. De plus, elle peut permettre aux restaurateurs de générer du chiffre d’affaires additionnel, en ajoutant cette gamme à l’offre actuelle ou en développant de nouveaux moments de consommation comme l’afterwork.
Finalement, proposer une gamme « à partager » renforce le caractère convivial du lieu, mais aussi le côté festif et influence donc l’expérience du client.